• A la mémoire de Fredéric Federici

    Rassemblement le 17 octobre 2007 de 13h15 à 14h30
    devant le Palais de Justice de Montpellier en mémoire de Frédéric Federici.


    Pour que cesse la discrimination à l’encontre des randonneurs motorisés
    Pour l’égalité de traitement entre les usagers des chemins
    Pour un vrai partage des espaces ruraux et de la nature
    Pour encourager la tolérance entre pratiquants

    Contacts :


    - Jacques Desbordes (représentant de la famille) - 06 64 11 89 73
    - Marin Marwois (représentant local du CODEVER) - 06 81 88 04 54
    - Emmanuel Canes (représentant du Motochu34) - 06 83 74 82 65
    - CODEVER :
    www.codever.fr
    - MOTO CHU 34 : www.motochu34.com
    - FFMC 34 : www.ffmc34.org

    Communiqué de presse : Arrêtons le massacre !
     
        La discrimination contre les motards sur la route est aujourd’hui une réalité. Il en est de même pour les motards "verts" sur les chemins. Les enduristes (qui circulent sur des véhicules homologués, immatriculés et assurés) sont également victimes de discrimination et d'actes volontaires d'agressions souvent verbales, mais aussi parfois physiques.
        Au plan national, de nombreux motards ont été blessés après avoir percuté un câble ou un fil de fer barbelé tendu volontairement en travers d'un chemin. Depuis la parution de la circulaire Olin le 6 septembre 2005, la propagande anti-randonnée motorisée n’a cessé de diaboliser les pratiquants, avec un net accroissement d’accidents graves (5 accidents de ce type ont été déjà recensés cette année), parfois mortels.
        Le 30 avril 2006, Frédéric FEDERICI y a perdu la vie. Ce directeur de banque de 42 ans, père d’une fillette de 12 ans est décédé sur la commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers en percutant un câble tendu en travers d'un chemin manifestement carrossable et ouvert à la circulation. L'absence totale de signalisation, le positionnement de ce câble dissimulé dans la végétation en haut d'une côte et les dimensions des éléments (câble d'acier de 8mm, boulons soudés, poteaux IPN) l’ont transformé en véritable piège.
        Le procès de l’homme soupçonné d'avoir posé ce câble en travers du chemin aura lieu le mercredi 17 octobre 2007.
     
        En mémoire de Frédéric, et à la demande de sa famille, un rassemblement digne et silencieux est prévu le jour du procès mercredi 17 octobre de 13h15 à 14h30 devant le nouveau palais de justice de Montpellier. Il est demandé à chacun de venir, dans la mesure du possible, habillé en tenue de travail avec son casque de moto (pour montrer la mixité socioprofessionnelle des motards - enduristes ou non).
     
    Une zone de stationnement des motos sera mise en place devant le tribunal.

    L’intolérable décès d’un innocent
     
    Frédéric FEDERICI est décédé à l’âge de 42 ans.
     
        Motard passionné, directeur d’une agence bancaire à Pérols (Hérault), il laisse derrière lui une petite fille de 12 ans.
        Sportif accompli, adepte de VTT et de course à pied, il pratiquait l’enduro depuis l’âge de 15 ans, notamment dans cette zone du Pic Saint-Loup/Saint-Mathieu-de-Tréviers, qu’il connaissait parfaitement.
        Le climat de diabolisation des pratiquants de loisirs motorisés, dans lequel est intervenu le décès de Frédéric, a douloureusement frappé sa famille et ses proches. 
        Confrontés à un deuil difficile, ils attendent de la justice qu’elle établisse la vérité des faits et des responsabilités.
        L’homme soupçonné d'avoir posé ce câble voulait-il simplement clôturer sa propriété ? Ou voulait-il sanctionner la circulation des motards, quads, autres 4x4 et autres pratiquants de loisirs verts ? Y a-t-il eu préméditation ?
        La mobilisation du plus grand nombre est aujourd’hui nécessaire pour affirmer la plus large solidarité avec sa famille et saluer la mémoire de Frédéric.
     
        Une adresse email a été créée pour recevoir les messages de soutien à la famille motardsavecfrederic@voila.fr

    Les enjeux : rendre justice à Frédéric

        Tout d’abord, rendre justice à Frédéric, dont le seul tort fut de se promener à moto sur un chemin ouvert à la circulation et situé hors des vignes environnantes. La famille de Frédéric attend aussi des réponses claires. On ne peut pas provoquer la mort d’un homme, père de famille de surcroît, sans être sanctionné.
        De manière plus générale, tout citoyen doit pouvoir circuler librement sans que quiconque mette délibérément ou par bêtise sa vie en danger.
        Dans les campagnes, les barbelés, fils de fer et autres câbles tendus en travers des chemins sont en nette recrudescence. Face à ces actes d’une imbécillité mortelle, voire parfois criminelle, il importe que la justice rappelle avec force qu’on ne peut mettre impunément en danger la vie d’autrui.
        Il est vrai qu’un riverain peut être exaspéré par les abus de quelques-uns. De même, bien des écologistes radicaux ne perçoivent les pratiquants motorisés que comme une source de pollution à éliminer.
     
        Mais la colère ou les convictions politiques ne pourront jamais justifier la mort d’un homme.
     
        C’est pourquoi si le procès venait à démontrer que le câble a été posé avec la volonté de nuire aux pratiquants de loisirs verts, l’intention criminelle devrait relever d’une cour d’assises, ouvrant ainsi la voie à une condamnation à la hauteur de l’acte.
        Nous sommes tous concernés, ce procès est aussi pour les pratiquants motorisés l’occasion de rappeler qu’ils prônent la tolérance et le partage des chemins avec les autres randonneurs ou usagers de la nature (cavaliers, marcheurs, vététistes, chasseurs, etc.). 
        A pied, à cheval, à vélo, en moto, en quad ou en auto, circuler est un droit. La liberté de circuler est un des fondements d’une démocratie. À juste titre, elle est inscrite dans notre constitution et encadrée par les lois.
     
        Bien loin de la caricature, les pratiquants des loisirs verts sont comptables, enseignants, ouvriers, journalistes, gérants de société, gendarmes, agriculteurs, infirmiers, etc. Ce sont des hommes et des femmes, des citoyens comme les autres !
     
    Le procès du 17 octobre 2007 doit être l’occasion de :


    - Protéger les pratiquants des loisirs verts contre les actes de malveillance.
    - Reconnaître le droit de circuler librement sur les chemins.
    - Faire cesser la discrimination qui assimile les pratiquants des loisirs verts à des délinquants.








    Source : dossier de presse



    envoyé par mototoutterrain

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